Lorsqu’elle me tira et qu’elle me vit en pleine vie, elle me jeta une grosse pierre qui me cassa le bras, tel que vous le voyez. Avant de quitter la maison, le policier chargé d’enregistrer nos noms avait pris tout ce qu’il voulait selon son bon plaisir. Et le malheureux qui ne tient plus debout est accolé à une muraille. Si ce que vous dites est vrai, amenez Philippos pour qu’il vous donne ce que vous demandez ». Sur la route, 28 personnes sont mortes. Pour se soutenir dans ses luttes, elle allait parfois en cachette à l’église où elle se munissait des sacrements. Quant à nous, nous passâmes cette nuit-là aux abords de Tell Armen. Pour la fléchir, les soldats lui enlèvent son enfant. Puis un chrétien passa qui l’aida à sortir et le cacha dans sa maison ». Elle racontait qu’avant d’aller à la mort les victimes étaient dépouillées de leurs vêtements, mais la plupart se dépouillaient elles-mêmes plutôt que de laisser les soldats ou les Kurdes mettre la main sur elles. Les produits et les technologies arméniens ont impressionné les participants du Forum
également « Mémoires de A.Y. Elle refusa avec indignation cette offre d’apostasie : “ Vous voudriez que nous acceptions votre religion qui vous permet toutes ces hontes. La fille dit à l’arabe : « tu auras 300 livres turques (6 900 francs) si tu nous conduis toutes les deux en sûreté à Alep. « Généralement les massacreurs après avoir tué leurs victimes jetaient leurs corps dans des citernes ou des silos qui se trouvent dans les champs. L’abbé Matta Crémo était un homme âgé et débile [fragile]. « Madame Chukri Kaspo avait été choisie pour la mort et sa fille aînée l’avait vue tomber quand un Kurde la saisit elle-même et l’emporta chez lui. Qui donc a ouvert le premier les hostilités ? Nous avons vu ces infidèles traîner les cadavres ensanglantés pour les précipiter dans ce gouffre et revenir. Ils nous firent sortir et nous emmenèrent jusqu’à la porte de Bab El Sour. Les massacreurs de cette généreuse chrétienne disaient ensuite : Quelle femme ! Bourreaux, frappez. Il jure qu’il n’en fera rien. Ce qu’ils firent. Vers midi, vinrent à nous le fils de Ibrahim Pacha et Osman agha, chef de Abd el-Imam. Heureusement pour elle, elle tomba malade. Il répondit : « Non ! Mourir dans ces conditions est une grande grâce que Dieu nous fait ”. Je ne suis plus sortie de sa maison jusqu’en décembre 1915 ». “Non, leur dit-il, ce serait pour me tuer, je préfère mourir ici”. Et, simplicité toute naïve, il se baissa lentement et ramassa un à un les poils arrachés de sa barbe et les mit dans sa poche… » [H. Simon, op. Nous ne pouvons qu’obtempérer à leur désir. Plus tard, Tewfik el-Ansari, le policier Hakki, le cadi Ayo el-Mechkaouieh retournent chez Nasri avec d’autres hommes. économique dans le cadre de la Francophonie, Le Président du Parlement arménien évoque les sanctions contre l'Iran à Washington, L’Azerbaïdjan n’a pas réclamé à l’Armée arménienne les dizaines de corps de soldats Azéris, L'Armée de défense de l'Artsakh rétablit un certain nombre de positions précédemment perdues, Donald Trump a adressé un message de félicitations au Premier ministre, Déclaration de Justin Trudeau à l’occasion du Jour de l’indépendance de l’Arménie, Les exercices militaires SHANT 2020 auront lieu en Arménie du 16 au 20 novembre, Vladimir Poutine a félicité le Premier ministre d’Arménie à l'occasion de la Fête de
Succès de la visite de Jean-Claude Gaudin en Arménie ! Cheikh Taher el Ansari la conduisit à un endroit tout proche et voulut la violer. Près de la grande mosquée, Farès Hammo me repéra. La maladie traînait et des amis disaient à son maître : « Cette fille ne t’est bonne à rien, tue-la donc ». Et ils nous conduisirent. Il l’amena dans sa tente, la garda, la nourrit, soigna ses plaies qui étaient superficielles. Venez donc, sauvez-nous des mains de ces impudiques voyous et égorgez-nous comme vous en avez reçu l’ordre ». On lui fixe à chaque poignet une corde. Ils lui reprochaient aussi d’être un ami de la France et le prêtre leur répondait avec calme : — La France nous a fait du bien et c’était d’accord avec notre gouvernement qu’elle agissait alors, pourquoi la mépriserais-je aujourd’hui ? De passage en Arménie : pour votre sécurité, enregistrez-vous . Suleiman se tut, abasourdi devant la barbarie de Memdouh et de ses compagnons et s’en retourna à sa tente remettant les événements entre les mains du Dieu unique et vengeur ». “Pourquoi me tuer, lui dis-je. Demain elle vous rejoindra ». Je pense qu’on était au début du mois d’août 1915. On parcourait le chemin avec nos provisions de route. Ibrahim Kaspo a seize ans. Il ne resta avec nous qu’un certain nombre de soldats et d’officiers et les membres de la milice Khamsin. Ils pleuraient. Un jour, deux amis kurdes mechkaouieh – Mesto ibn Badou et son fils, Ibrahim – viennent le voir et lui conseillent de fuir vers le Sindjar. Puis Saïd, le yarmouk, fit apporter du vinaigre avec lequel il lava mes blessures. Ils nous menacèrent de nous tuer si nous ne nous taisions pas. Je me suis apprêté au départ. Ils prirent tout cela et nous dirent : « Prenez avec vous la nourriture nécessaire pour deux jours, car nous allons emprunter la route de Véranchéhir ». Mon père avait ramassé l’argent et les objets précieux que nous possédions et les avait remis à Monseigneur Israël Audo, l’évêque chaldéen et il faisait, non sans difficulté, transférer l’argent à Alep. Prends moi chez toi ». Elles étaient sauvées, car des musulmans de cette ville s’opposèrent toujours aux ordres de massacres donnés par le gouvernement contre les Arméniens. Le soir venu, nous passons la nuit à la belle étoile, au clair de lune. à Aïn Abdal, il est repéré par des Kurdes mechkaouieh qui lui prennent son cheval et son argent, mais le laissent libre de rentrer chez lui. Le maire de Marseille en visite en Arménie, Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Etat civil (naissance, mariage...) et nationalité française, Inscrivez-vous au registre des Français de l’étranger, Prendre rendez-vous avec les services consulaires, L’Agence française de développement (AFD), L’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration, L’Organisation Internationale de la Francophonie, L’action de la France en Arménie en faveur de la francophonie, Le maire de Marseille, M. Jean-Claude Gaudin, en visite à Erevan, Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, en visite à Erevan, Les deuxièmes Assises de la coopération décentralisée franco-arménienne à Valence, Six lauréats de l’UFAR présentent leur mémoire, Mise en place d’un programme de langue et de civilisation contemporaine au lycée intégré à l’Université d’architecture. Hadj Kouzi fait ensuite vider maison et magasin. Ils dirent cela et s’en retournèrent emportant la caisse avec eux au Sérail. Crédits photographiques : services de presse de l’Ambassade et des institutions arméniennes concernées. Avant de mettre à mort, ils laissaient à chacune le choix d’embrasser l’islam pour avoir la vie sauve. Aussitôt les massacreurs se mettent à l’œuvre. Là nous nous joignîmes au reste des hommes et des femmes, nous fûmes entourés de soixante soldats divisés en deux patrouilles, leurs chefs à cheval, les autres à pied. Les Arabes sont plus humains que les Kurdes. Rosa cria à haute voix en invectivant les officiers : « Qu’avez-vous donc à rester ainsi silencieux ? Pour me faire comprendre ce que je risquais en fuyant, ils ont été chercher un jeune Arménien qu’ils ont tué devant moi et qu’ils ont jeté dans un puits. Il arriva même que trois d’entre eux dégringolèrent du toit et tombèrent à terre les uns sur les autres. D’autres témoignent leur compassion. Cette nuit-là, je me suis enfui, j’ai rejoint les Tcherkesses [Circassiens] et je suis allé avec eux au Sindjar. avenir, 15:31, 10.10.2018 Alors ils commencèrent par nous appeler quatre à quatre pour nous fouiller. J’ai mis à terre devant moi ma fille Aznef et j’ai serré dans mes bras mon petit enfant Albert et me suis préparée à être torturée. Vu 921 fois Je l’appelai et lui me dit : « Es-tu encore en vie ? Elle ne se laissa pas faire. Ils attachèrent mes pieds et m’y donnèrent quatre cents coups. Y.Ternon, Mardin 1915 ► Livre II. Ils se mirent alors à me frapper avec leurs poignards. Quand ils arrivèrent à moi, je les ai suppliés de me laisser libre pour aller chez ma fille dont le gémissement me tourmentait et me torturait. Dans ses bras elle tenait endormi un charmant petit enfant de dix mois qu’elle avait pu soustraire à la barbarie des soldats. Il avait peut-être appris que Rechid bey avait fait exécuter un kaïmakam [celui de Lidjé] de son vilayet qui avait refusé de procéder au massacre des chrétiens ». Quand je serai guérie ”. Au début, je mangeais des oiseaux qui avaient leurs nids dans la citerne. Mais une fois à Mardin, elle sut se dérober pour toujours aux recherches de son maître. je me remets entre vos mains ”. Ils lui disent d’aller le demander à Memdouh, ce qu’il fait. Le soldat me donna plusieurs coups sur la nuque, je perdis connaissance une seconde fois. Les voisins vinrent chez Joumaa et lui dirent : « Emmène-la là où sont ses compagnes et tue-la ». supra…). Et il dit à Marro : — Déclare que tu acceptes l’islamisme, tu seras à nous et tu seras sauvée. M. Gaudin a en outre parrainé la lettre d’intention signée par l’UFAR et l’Université Aix-Marseille, qui devrait rapprocher les deux établissements et favorisera les échanges d’étudiants, ainsi que le protocole d’accord entre l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille et l’Hôpital Sourb Astvatsamayr. Le Président du Parlement arménien évoque les sanctions contre l'Iran à Washington, 12:39, 21.09.2020 Par conséquent, de ce côté, tu es libre. - Nefertiti: reine d'Egypte au 15e siècle av. Le jeune chanteur, lui, vécut quarante jours dedans, en mangeant les brins d’herbe qu’il pouvait trouver. Ils les conduisirent en chemise au gouffre et s’en prirent à elles à coups de fusils, d’épées, de poignards et de gourdins et les égorgèrent et les tuèrent sans pitié. Il y avait là quatre bouchers chargés de nous abattre et de nous jeter dans la citerne. Ils ont passé une nuit dans la maison de leurs hôtes, puis ont été tués et leurs corps ont été abandonnés aux portes de la ville [Cf. Plus tard, elle rentre à Mardin et s’installe chez son oncle, Abdelahad Chekro ». ». Li Keqiang a félicité Nikol Pashinyan, 12:08, 21.09.2020 Suleiman Nazi lui dit, en lui montrant une carte portant son titre de vali : « Que me feriez-vous si je passais outre à votre défense ? Les soldats ont appris que j’étais là, ils m’ont arrêté et m’ont conduit avec 227 autres chrétiens dans les villages des environs de Diarbékir pour faire la moisson. On avançait dans ces steppes brûlantes et voilà que le groupe de la cavalerie nous quitte pour se diriger ailleurs. Ceux-ci sont déportés avec le premier convoi d’hommes du 11 juin, et donc tués. Nasri demande qu’on fasse venir Malika pour qu’il lui dise ce qu’elle doit faire. Ils ne peuvent être repris littéralement et je les ai résumés et aménagés. A l’occasion de cette visite, placée sous le sceau de la coopération entre la cité phocéenne et l’Arménie, M. Gaudin a renouvelé le partenariat qui unit les villes de Marseille et d’Erevan. Puis ils prirent les souliers de Mikhaïel, son tarbouche (couvre-chef rouge), son porte-monnaie. Sa mère s’en aperçoit et lui crie : — Ma fille, où vas-tu, ne te sépare pas de moi, je vais au ciel et toi, où vas-tu ? Le matin, ils remettaient cette liste à la police. Anthologie de récits de la grande Catastrophe. On comprend cependant, à lire sa prose, avec quelles réserves j’ai cité ce texte. La pauvre captive était partie pleurant à la fois le sort de sa mère et le sien. Nous arrivâmes ainsi à un village nommé Abd el-Imam. Ils ont violé les femmes, les ont tuées et les ont éventrées pour trouver de l’or dans leurs viscères.
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